18 février 2025

Dans une interview accordée a notre rédaction, le président a.i du parti Rêve Haïtien, Shizneider Baptiste se dit outré, consterné et abasourdi après avoir pris connaissance sur les réseaux sociaux d’un document émanant de plusieurs partis et coalitions politiques ainsi que des organisations de la société civile, tous proches du PHTK invitant la CARICOM a opté pour une solution de sortie de crise.

Il est clair que le pays pendant des lustres a toujours été dirigé avec la complicité de la communauté internationale notamment des États-Unis, de la France et du Canada par des voyous sans scrupules. Il est plus que urgent qu’une nouvelle classe politique s’emerge dans le pays, une nouvelle classe politique qui sera constituée d’hommes et de femmes patriotes, consciencieux, honnêtes, sérieux et qui ont a cœur le développement d’Haïti et du peuple haïtien car, avec cette classe politique que l’on a actuellement on ne peut rien espérer de mieux. Si aujourd’hui, le pays patauge dans ce bourbier puant ce n’est pas le fruit du hasard mais, le choix calculé d’hommes et de femmes politiques véreux guidé par l’avarice et la goujaterie.

Pour éviter que cela se reproduise a nouveau, on ne doit pas y aller par quatre chemins, il faut dynamiter cette classe politique gardien de ce système générateur d’ignominie, de misère, de corruption et de népotisme. Sinon le pays ne s’en sortira pas et le peuple ne survivra pas. Quel esprit serein et lucide peut comprendre que des hommes et des femmes qui se disent responsables puissent avoir le culot d’apposer leurs signatures au bas d’un document avec la Coalition criminelle Viv Ansanm et de demander d’inclure une organisation terroriste qui violent, volent, qui pillent et terrorisent la population haïtienne depuis plusieurs années, puisse du jour au lendemain se retrouver à la table des discussions pour la gestion du pays, le pays de Jean-Jacques Dessalines, de Toussaint Louverture, d’Henry Christophe… Quel preuve de cynisme, s’exclame-il !

La structure politique condamne sans équivoque. Le responsable de Rêve Haïtien rappelle que toute alliance entre des entités politiques et des groupes armés est non seulement immorale, mais aussi contraire aux principes de la Constitution haïtienne. Selon l’article 19, l’État a l’obligation de garantir la sécurité physique et morale de ses citoyens. De plus, l’article 276-2 interdit toute entente en violation des traités internationaux relatifs aux droits de l’homme. Pour ce jeune parti qui se réclame et fait sienne les ideaux de Toussaint Louverture et Jean Jacques Dessalines, toute tentative de légitimer des groupes Terroristes au sein des institutions politiques représente une menace directe non seulement pour la sécurité nationale, pour l’État de droit et les droits fondamentaux des Haïtiens ainsi que pour l’image du pays a l’étranger. Le président du parti invite les autorités haïtiennes compétentes a sévit avec la dernière rigueur contre les signataires de ce document pour complicité terroriste.

Rêve haïtien met en garde contre les dangers de telles alliances, affirmant qu’elles alimentent l’impunité et mettent en péril les principes de l’état de droit et la sécurité nationale. Dans cette interview accordée a notre rédaction la structure politique réaffirme son engagement à protéger les droits des citoyens et a œuvré pour une Haïti souveraine, libre et maître de son destin. Le Parti, par voix de son dirigeant rappelle que la politique ne doit jamais devenir un instrument au service des criminels, et que toute forme de déviance doit être sévèrement puni pour éviter toute tentative de récidive.

A rappelé que la controverse a éclaté après que des partis politiques tels que le Collectif 30 janvier et le parti EDE ont soumis à la CARICOM une proposition visant à inclure la coalition terroriste «Viv ansanm» dans les négociations politiques. Cette démarche, appuyée par certaines figures politiques comme Liné Balthazar et Claude Joseph pour ne cité que ceux-là. Le document envoyé à la CARICOM est signé par les partis EDE, Accord du 21 Décembre et Collectif du 30 Janvier. La coalition criminelle VIV ANSANM ne l’a pas signé. Cependant, au chapitre 3 de la page 7, traitant des différents scénarios pour remplacer le CPT, le groupe criminel est cité comme l’un des acteurs soutenant l’idée de recourir à la Cour de Cassation comme solution à la crise, aux côtés des partis politiques ASE, Force Louverturienne et Réveil et Alliés, qui eux-mêmes n’avaient pas signé l’Accord du 3 avril 2024. Depuis la sortie des informations relatives à une quelconque alliance entre les gangs et ces partis politiques militant pour le remplacement du CPT, ces derniers font l’objet de graves critiques dans l’opinion publique. Cependant, sur X, Michel André, représentant de l’Accord du 21 Décembre ayant participé à l’élaboration du document envoyé à la CARICOM, a déclaré prendre ses distances avec toute éventuelle alliance avec les gangs. Clarens Renois, de UNIR et membre du Collectif 30 Janvier, ainsi qu’Emmanuel Ménard, de la Force Louverturienne, se sont également démarqués publiquement.

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