27 avril 2025

Le Brésil et la Colombie ont officiellement appelé, jeudi 15 août, à l’organisation de nouvelles élections au Venezuela, dans le but de résoudre la crise politique née de la réélection controversée du président Nicolas Maduro. Cette proposition a suscité une vive réaction de la part de l’opposition vénézuélienne, qui revendique fermement la victoire électorale.

Maria Corina Machado, figure de proue de l’opposition, a condamné ces appels qu’elle considère comme un affront à la souveraineté du peuple vénézuélien. « Proposer d’ignorer ce qui s’est passé le 28 juillet est un manque de respect pour les Vénézuéliens (…) la souveraineté populaire doit être respectée », a-t-elle déclaré, réaffirmant la légitimité des résultats en faveur de l’opposition.

La Maison-Blanche, qui avait initialement semblé soutenir l’idée de nouvelles élections, a clarifié sa position après des déclarations ambiguës du président américain Joe Biden. Un porte-parole a précisé que le président faisait référence à l’attitude « absurde » de Maduro concernant les résultats des élections, et qu’il n’exprimait pas explicitement son soutien à la tenue d’un nouveau scrutin. Lors d’un échange avec les journalistes, Biden avait simplement répondu « je le suis » à la question : « Êtes-vous favorable à de nouvelles élections au Venezuela ? »

Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a de son côté exprimé l’espoir que Maduro pourrait, par bon sens, convoquer de nouvelles élections, bien qu’il ait évité de reconnaître directement la victoire de l’opposition. « Il sait qu’il doit des explications à la société brésilienne et au monde », a-t-il affirmé lors d’une interview à la radio.

Ces développements interviennent dans un contexte de forte pression internationale sur le régime de Maduro, alors que le Venezuela continue de faire face à une profonde crise économique et sociale.

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