Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé d’envahir Israël pour soutenir les Palestiniens, ce qui a provoqué une vive réaction de la part des autorités israéliennes. Cette menace intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la Turquie et Israël, notamment en raison de la guerre à Gaza.
Erdogan a déclaré que la Turquie « devait être très forte pour que Israël ne puisse pas faire de choses ridicules à la Palestine ». Il a également comparé cette éventuelle intervention à celles de la Turquie au Karabakh et en Libye.
Les responsables israéliens ont immédiatement condamné les commentaires d’Erdogan, les qualifiant de « menace grave ». Le ministre des Affaires étrangères israélien, Israel Katz, a tweeté une photo d’Erdogan aux côtés de Saddam Hussein, l’ancien dirigeant irakien, avec la légende : « Erdogan suit les traces de Saddam Hussein et menace d’attaquer Israël. Il devrait se souvenir de ce qui s’est passé là-bas et comment cela s’est terminé. »
La communauté internationale est également préoccupée par cette escalade de la rhétorique hostile. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, n’a pas encore réagi publiquement, mais le Premier ministre néerlandais Geert Wilders a tweeté que la Turquie devrait être exclue de l’OTAN.
Cette crise diplomatique intervient dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, notamment en raison de la guerre à Gaza et de la montée en puissance du Hezbollah. La situation reste tendue et les observateurs attendent avec anxiété la suite des événements.